• hordsckemia.png

     

    Quand on démarre une ville Hordes, on ne connaît pas tout le monde,(à moins d'avoir organisé un jump à 40 en région non éloignée ou une ville privée). Mais il suffit de peu pour qu'un joueur francophone dévoile sa véritable nationalité... Et fasse les frais du chauvinisme à la franchouille...

     


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  • En attendant que le prochain chapitre paraisse, et parce que j'ai rien de mieux à vous proposer, voici trois-quatre kéblos dont la finesse des jeux de mots vous laissera pantois, je n'en doute pas! D'ailleurs Vermine a tellement aimé le premier qu'il m'a même fait de la pub sur fèces-bouc.

    Les grands penseurs pacifiques peuvent reposer en paix, les généticiens de l'Union des Monstres Fou Furieux ont travaillé dur pour créer de dignes remplaçants... Allez, je vous laisse deviner et écrire leurs noms dans les commentaires! (ne trichez pas en passant votre curseur sur l'image)

    martinlutherkong

     

    dalaillama

     

    Quant au troisième, c'est un poil plus subtil (mais à peine), et pour indice, on le connaît plus volontier pour ses pâtés de sable...

     

    gaarage

     

    Et enfin, une image tirée d'un film sur des mecs qui aiment .... porter des chemises de bûcheron. Sortie le 12.

    brocbackxmen


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  • Avant d'aller à l'hôpital, on a décidé d'aller voir les parents d'André Lombardi.
    Il fallait que je tire au clair cette affaire de dessins, ce lien potentiel entre lui et moi.
    L'adresse sur le document trouvé dans l'album était toujours valide.

    Au téléphone, j'ai eu du mal à trouver mes mots pour expliquer la situation. J'ai finit par lâcher que j'étais moi aussi un patient de l'hôpital St Thomas. Ils n'ont pas eu l'air surpris, et ont accepté de nous recevoir.

     

     Auguste et Jeanette Lombardi. À peu près soixante-dix ans tous les deux. Vivants dans une petite cité pavillonnaire en forme de labyrinthe; j'ai du mettre en route sur mon iphone une application gps pour nous guider parmi ces petites maisons toutes semblables et ces rues vides aux noms de fleurs. "Rue des œillets", "Rue des lilas", "Rue des glycines"... "Impasse des chrysanthèmes"... C'est là que nous étions attendus.

    Une assiette de petits beurres et du café sur la table de la salle à manger.
    Madame Lombardi nous raconte son fils, avant son accident de moto, elle nous montre des photos de lui. Puis son mari prend le relai, et nous explique les démarches auxquelles ils ont été confrontés quand André était dans le coma.

    Il nous parle d'un neurochirurgien, un certain professeur Sigursson à l'accent guttural, et d'une femme médecin prénommée Lucile. C'est elle qui avait approché les parents d'André la première fois.

    D'après le professeur il était possible de sortir André du coma. Le traitement présentait un risque vital important, mais c'était ça ou laisser à jamais leur fils sous assistance respiratoire, jusqu'à ce qu'il se réveille hypothétiquement des années plus tard, ou qu'il succombe d'une façon ou d'une autre aux maux qui touchent les comateux profonds.

    Pour les encourager à prendre la "bonne décision",
    Lucile leur parla du cas d'un adolescent sauvé quelques mois auparavant grâce à leur procédé expérimental. Toutes ses fonctions cérébrales avaient été restaurées, hormis une amnésie du moment précédant sa chute.
    Les frais étaient pris en charge par le département recherche de l'hôpital. Monsieur et Madame Lombardi acceptèrent le marché.

    Les choses se sont compliquées quand André a ouvert les yeux. Il ne restait rien du jeune homme sportif et plein d'assurance. À sa place, il n'y avait qu'un petit garçon terrorisé à qui il fallait tout réapprendre, et qui se réveillait plusieurs fois par nuit suite à des cauchemars dont il était incapable de se souvenir.

     

     Puis, le docteur et son assistante qui disparaissent après le décès d'un patient.
    La direction de l'hôpital, très embarrassée, qui propose un arrangement à l'amiable pour éviter un procès.
    André placé dans un centre spécialisé jusque la fin de ses jours, frappé d'une forme d'autisme inédite.
    Et les dessins qui commencent à s'accumuler. Jamais plus il ne dessinera autre chose que ce visage, qui n'évoque personne de sa famille, ni de son entourage.
    Ni même du personnel hospitalier de St Thomas, pour autant que les parents s'en souviennent.

    Me voilà guère plus avancé qu'avant...

     

    Jen sort de son sac un petit carnet et un crayon. Tout en gribouillant, elle demande au couple :
    -Le traitement de votre fils, ça consistait en quoi?
    -Le neurochirurgien devait lui percer des trous dans le crâne, dit le père, pour y passer des électrodes. Après, André devait rester branché à une machine jusqu'à ce que l'encéphalogramme affiche quelque chose de... "positif"... Ce qui est arrivé après trois jours de traitement.

    Elle lui tend alors son gribouilli.
    -Il devait rester des cicatrices après l'intervention? Est-ce qu'elles avaient cette configuration?

    Le père saisit le carnet et réfléchit.
    -Mh, oui, ça ressemblait un peu à ça..

    Jen me regarde d'un air entendu. Son petit dessin représente les cicatrices sur MON crâne.

    Ce serait moi, cet adolescent miraculé qui a servi d'argument de vente à une putain d'expérience scientifique? Pire, j'aurais été le cobaye inconscient de cette même putain d'expérience scientifique?

    Madame Lombardi se lève, pressant un mouchoir sur son visage.
    La mort récente de son fils l'accable encore.
    Je décide d'écourter l'entretien, je me sens mal à l'aise.

    Tandis que Jen fait chauffer le moteur de sa voiture, j'échange quelques derniers mots avec Monsieur Lombardi.

    -Vous aviez l'air de nous attendre, est-ce que c'est vous qui m'avez envoyé l'album de dessins d'André?
    -Non, je l'ai confié à cette grande femme blonde, qui est venu nous trouver à l'enterrement d'André. Elle m'a dit qu'elle connaissait une autre victime de... de ces charlatans qui ont ruiné la vie de mon fils. Elle a dit que vous prendriez peut-être contact avec nous. J'espère que j'ai pu vous aider...

    Une grande femme blonde... De qui peut-il bien parler?

    Il me scrute au fond des yeux.

    -"Ils" vous on fait pareil, n'est-ce pas? Le traitement miracle...
    -Pour le moment je ne suis sûr de rien, dis-je en soupirant. Je n'ai pas retrouvé le dossier médical de l'époque où j'ai séjourné à St Thomas. Mais je compte bien m'y rendre pour en avoir le cœur net.

    Il me serre la main en me souhaitant bonne chance. Je sens que je vais en avoir besoin...

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