• Jehan le géant




    Retour au scénario à quatre mains. Silvère, après avoir pété une durite en pleine forêt, s'y établit. Il passe ses journées à hurler des phrases sans queue ni tête et effrayer les autochtones (parce que oui en fait, il y a des gens qui vivent dans le coin).


    Lesquels font une réunion pour désigner un volontaire pour aller négocier avec le pauvre bougre. Seul un homme se lève, Jehan. Il se trouve justement qu'il fait le même pélerinage que Silvère, et que ce serait bon pour son karma qu'il aide son prochain.

    Jehan prend donc le chemin de la tanière de Silvère.


















    Jehan le géant





    Sur place, Silvère fait preuve d'assez mauvaise volonté..

    Il n'entend pas se faire déloger et se complaît dans son délire.



















    Jehan le géant

    Mais Jehan fait preuve de patience et de ténacité. S'en suit une joute verbale philosophique sur la guerre et sur la vérité. Jehan déjoue les argumentaires de Silvère, qui retombe dans le mutisme. La nuit vient, Jehan s'installe à quelques mètres (distance de sécurité?^). Silvère s'endort et rêve qu'il sort de son corps, réfléchissant à sa situation.


    Jehan le géant 

     

     Jehan le géant


     




    Finalement, au matin, il est libéré de ses doutes et ses peurs, et il reprend le chemin avec son nouveau compagnon de route.





    J'ai créé Jehan pour ce projet. Quand mon collègue a lâché l'affaire, j'ai repris mes billes.
    Silvère et Aïna existait avant, je comptais bien les réutiliser tel quel.
    Mais sur le coup, je ne savais pas trop quoi faire de Jehan. Je lui ai finalement attribué ce rôle de patron cool et sympa, pour qu'il puisse à nouveau tenter de remonter le moral de Silvère, même s'il faut parfois le forcer un peu à coup de menace de licenciement. :)








    Jehan le géant


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  • Donc Silvère se retrouve seul en pleine nature. De préférence en forêt parce que sinon c'est pas assez marrant. Et comme c'est pas Bear Grylls, il est incapable de se repérer  dans la nature. Et plus il s'enfonçe dans la verdure, plus le doute s'insinue en lui.



















    Et plus il doute, plus la nature devient hostile.



    Au bout de plusieurs heures d'errance il tombe enfin sur un gars du coin, à qui il demande son chemin.
    Ce dernier lui rit au nez et s'en va. Pour Silvère, c'en est trop, il craque.








    (Z'avez remarqué comme ses fringues changent de couleurs sans arrêt?^^)
































    En pleine crise de nerf il a des hallucinations... Et la nature est plus hostile que jamais.

    Pendant longtemps j'ai eu envie de garder ce passage pour Ysckemia. Mais un environnement naturel ne cadrait pas vraiment avec la vie de geek urbain de Silvère. Pendant un moment je pensais l'envoyer faire un trip randonnée improvisé, et lui faire manger un sandwich préparé avec du pain infecté à l'ergo de seigle (un champignon hallucinogène qui pousse sur les céréales et dont on tire le LSD), mais vraiment, ça n'allait pas. (Merci Monsieur V de m'avoir convaincu de ne pas le faire)

    Alors j'ai intégré la forêt à l'univers virtuel et onirique. Là au moins, tous les délires étaient possibles, justifiés. Et surtout c'était raccord avec l'histoire.















    Suite à ce pétage de plomb Silvère rencontre Rhanji, qui l'aide à retouver ses esprits. Pour ces croquis-là, rendez-vous dans deux jours ;)


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  •  Ballade au bout du monde




    Le titre de l'article vous rappelle le nom d'une saga en BD? C'est normal. Dire que j'ai lu les premiers tomes alors que j'étais encore en primaire.. C'est ça, d'avoir des aînés déjà majeurs...

    Sans transition, voici les esquisses du voyage de Silvère à travers un pays inconnu vers une ville dont il n'est pas sûr qu'elle existe J'aurais pu d'abord vous montrer l'univers urbain dans lequel il évoluait avant de partir, mais j'hésite encore sur les images à  vous proposer.

    Les liens disséminés dans l'article vous renvoient à des chapitres d'Ysckemia où j'ai déjà utilisé des archives, ça vous permettra de vous faire une vue d'ensemble.



    Je copiais des images de livres ou de magazines, des cartes postales, et mes propres vacances m'inspiraient parfois. Je travaillais à l'aquarelle, à la craie de cire, au crayon de couleur, pastel... bref, tout ce que j'avais en réserve.

    Après avoir fait la majeure partie du trajet en train, le pélerinage se faisait à pied.






    Ballade au bout du monde



























    Au bout d'un moment, Marie le retrouvait (oui parce qu'ils se sont rencontrés à la gare avant le départ). Il la trouvait assise sous un arbre.

    Ballade au bout du monde
    Puis ils faisaient route ensemble.
    Tout en marchant, ils philosophaient en feuilletant le livre qui avait décidé Silvère à partir....

    Ballade au bout du monde


    Ballade au bout du monde

    Et puis d'un coup comme ça en pleine discussion, elle lui fausse compagnie. Et Silvère se retrouvait perdu.

    Et la suite dans deux jours. :)


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